La qualité de l’air pendant les Jeux Olympiques

Le contexte :

Dans moins d’un mois maintenant, la France accueille dans sa capitale les Jeux Olympiques 2024. En effet cet évènement attire des millions de visiteurs et de touristes et risque d’avoir des effets négatifs sur la qualité de l’air. L’exposition à une forte chaleur peut également augmenter la pollution à l’ozone (O3). Cette exposition représente un danger majeur pour notre santé et doit donc être pris au sérieux.

Les prévisions de la qualité de l’air :

Pour les Jeux Olympiques Paris 2024, les organisateurs prévoit un bilan carbone de 1,58 million de tonnes, ce qui représente 2 fois moins que les Jeux Olympiques de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Les Jeux de Tokyo 2020 (reportés en 2021) quant à eux ont représenté 1,96 million de tonnes de carbone alors qu’il n’y avait pas la présence de spectateurs car c’était en période de pandémie COVID-19. Les Jeux Olympiques ont un coût sur l’environnement. Les sources de pollution sont nombreuses :

Les transports des athlètes et ceux des visiteurs : il représente à lui seul 40% du bilan carbone des JO. En effet, les émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques comme les oxydes d’azote, les particules fines et le dioxyde de carbone peuvent augmenter de manière significative pendant cette période.
Les énergies utilisées pour les infrastructures qui peuvent également générer de la pollution atmosphérique sous forme de poussières et particules fines.
La consommation d’énergie avec la climatisation voire les éclairages qui sont mis à disposition dans les sites olympiques qui peuvent contribuer à la pollution si elle provient de source fossiles.

Ce qui est mis en place :

Une des solutions principales va être de favoriser les transports qui n’émettent le moins de CO2 comme les transports en commun.

Dans les villages olympiques sont mis en place des filtres électrostatique à 3 étages, brevet de la société Aerophile.

Lien vers leur site : https://www.aerophile.com/

Ce système ionise les particules fines qui polluent l’air et permet de dépolluer en consommant peu d’énergie.

L’objectif environnementale est de réduire la concentration de particules fines et d’autre polluants présents dans l’air ambiant dans les salles olympiques. Cela permettra d’améliorer la qualité de l’air respiré, réduire les risques de maladies et offrir un environnement plus sain et plus confortable pour tous les participants des JO.

De plus, les organisateurs prévoient de mettre en place des systèmes de filtration de l’air dans les installations olympiques, comme :

Filtres à particules (PM2,5) : ça va permettre de capturer les particules fines en suspension dans l’air, dangereuses pour la santé.
Filtres à gaz: permet d’éliminer les gaz polluants tels que le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et le dioxyde de carbone (CO2)
Filtres à charbon actif: permet d’absorber les mauvaises odeurs et les composés organiques volatils.

L’efficacité de ces filtres va dépendre de différents facteurs comme le type de système de filtration utilisé, la taille et la configuration de la salle, le nombre de personnes présentes… La filtration de l’air est un élément pour améliorer la qualité de l’air dans les salles olympiques et protéger la santé des participants.

Les risques pour la santé :

Une mauvaise qualité de l’air a un impact significatif sur notre santé des athlètes qui ventiles deux fois plus car ils sont en plein exercice et plus particulièrement pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées, les enfants ou ayant des maladies respiratoires.

Si vous êtes souvent exposé à une mauvaise qualité de l’air, votre santé cours un risque important :

Les particules fines peuvent aggraver les problèmes respiratoires comme l’asthme, la bronchite ou encore la pneumonie.
Effet cardiovasculaires comme les infarctus, les AVC ou encore de l’augmentation de la pression artérielle. Les particules fines peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer une inflammation des vaisseaux sanguins ce qui augmente les risques cardiovasculaires.
Pour les personnes vulnérables, leurs système immunitaire reste affaiblie aux effets néfastes des particules fines ainsi que leur sensibilité accrue aux irritants respiratoires.

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Le laboratoire Quad-Lab a élaboré des packs d’analyses clé en main qui permettent de tester la qualité de l’air que vous respirez.

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