L’environnement et le développement durable sont des thèmes qui inspirent de plus en plus les artistes. Plusieurs projets artistiques ont été réalisés pour dénoncer la pollution de l’air.
Une expérience immersive
Michael Pinsky a exposé il y a quelques jours à Londres, 5 dômes dans lequel il a recréé l’atmosphère de 5 villes du monde. 4 villes parmi les plus polluées au monde : Londres, Sao Paulo, Pékin et New Delhi ainsi que celle de Tautra une petite péninsule de Norvège, où la qualité de l’air est exemplaire.
En permettant aux visiteurs de comparer ces atmosphères, l’artiste et ses « Pollution Pods » ont pour objectif de sensibiliser le grand public aux effets néfastes de la pollution sur les habitants.
Pour aller plus loin : http://www.michaelpinsky.com/project/pollution-pods
Moins de pollution, plus d’art
« La pollution n’est rien d’autre qu’une ressource que nous ne récoltons pas. Nous lui permettons de se disperser, car nous sommes ignorants de sa valeur. » Buckminster Fuller
Nut brother, un artiste chinois fabrique une brique à partir des particules récoltées dans l’air.
En 2015, la pollution de l’air en Chine a atteint des sommets irrespirables. L’artiste Nut Brother s’est inspiré de cet « Airpocalypse » qu’il a transformé en une œuvre d’art engagée.
100 jours durant et à raison de quatre heures par jour, l’artiste a ratissé les rues de Pékin muni d’un aspirateur industriel (et d’un masque à gaz). Une performance qui lui a permis de récolter suffisamment de microparticules de pollution pour en faire … une brique!
Graviky : Une startup a décidé de voir la pollution rejetée par les véhicules comme une ressource. Grâce à une technologie baptisée Kaalink, cette entreprise récupère les particules responsables de la pollution de l’air pour en faire une encre, utilisée par des artistes du monde entier.
Le système est simple : Il est destiné à être fixé sur les pots d’échappement des voitures ou les cheminées des générateurs de diesel afin de capturer les particules émises. Une fois conditionnées, les particules sont traitées et transformées en une encre qu’ils ont nommée « Air-Ink ».
Elle est redistribuée aux artistes de Bangalore à Boston, de Londres et même de Hong Kong.